Quelle différence de salaire entre auxiliaire de puériculture et aide-soignante ?
Il est parfois difficile de faire la distinction entre certains métiers du secteur de la petite enfance et du secteur de la santé. Chaque professionnel a son propre rôle et dispose d’une formation et d’un parcours qui peut s’évérer très différents. Découvrez la différence de salaire entre aide soignante et auxiliaire de puériculture, ainsi que leurs spécificités professionnelles.
Auxiliaire de puériculture, des compétences spécifiques la petite enfance
Le métier d’auxiliaire de puériculture est principalement centré autour des soins d’hygiène et de confort apportés aux jeunes enfants. L’auxiliaire de puériculture se charge ainsi des temps de change des enfants, des temps de repas, d’accompagner les enfants durant la sieste mais également d’organiser des activités d’éveil. Elle est également en charge de l’entretien de l'environnement proche de l’enfant (tapis, sols, jouets, biberons, etc.). De plus, elle accompagne les familles dans leur parentalité. L’auxiliaire de puériculture peut exercer dans différents établissements : structures de santé publiques ou privées, maternité, crèche, école, PMI, etc.
Les auxiliaires de puériculture construisent leur savoir-faire sur une base solide, qui inclut le développement psychomoteur de l’enfant, l’accompagnement des parents et la mise en place d’activités pédagogiques, entre autres.
Enfin, ces professionnels s’attachent aussi à assurer une qualité de prise en charge élevée, un engagement qui se reflète logiquement dans la différence de salaire entre aide soignante et auxiliaire de puériculture.
Pour intégrer un institut de formation d’auxiliaire de puériculture, il est nécessaire d’avoir au moins 17 ans. Depuis 2020, l'entrée dans un IFAP se fait sur dossier et non plus sur concours. Les candidats sélectionnés peuvent ensuite intégrer la formation sur 10 mois et obtenir leur DEAP.
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Aide-soignante, une fonction entre soin et bien-être
L’aide-soignante assiste l’infirmier dans les soins apportés aux malades. Elle contribue au bien-être et au confort des patients en les accompagnant dans les gestes de la vie quotidienne. Contrairement à l’auxiliaire de vie sociale qui intervient au domicile des malades, l’aide-soignante travaille en milieu hospitalier (clinique médicale privée, établissement public de santé, etc.).
Pour devenir aide-soignante, les candidats doivent se présenter au concours d’entrée, qui donnera lieu à une sélection sur dossier. La formation se déroule ensuite sur 10 à 18 mois avec plusieurs semaines de stage. Les titulaires du diplôme d’aide-soignante (DEAS) peuvent ensuite choisir de se former au métier d’auxiliaire de puériculture pour exercer auprès de jeunes enfants. Ils sont alors dispensés de certains modules de la formation. Il s’agit donc d’un cursus partiel qui permet d’obtenir rapidement le DEAP.
Cette transition professionnelle peut influencer directement la différence de salaire entre aide soignante et auxiliaire de puériculture.
Les différentes missions entre aide-soignante et auxiliaire de puériculture
Au quotidien, l’aide-soignante et l’auxiliaire de puériculture interviennent auprès de personnes fragiles, mais leur champ d’action se distingue clairement. La première, formée pour assister l’infirmier dans les soins de base, agit en milieu hospitalier, clinique ou établissement de soins. Son rôle consiste à soutenir des personnes de tous âges, souffrant de pathologies diverses, parfois chroniques, qui nécessitent d’assurer un suivi médical rigoureux.
L’auxiliaire de puériculture, quant à elle, se focalise sur le jeune enfant, dès la naissance jusqu’à son entrée en maternelle. Au-delà des soins d’hygiène et de la préparation et la distribution des repas, elle sait organiser des activités d’éveil stimulant les compétences motrices, affectives et sensorielles.
Quelle différence de salaire entre aide soignante et auxiliaire de puériculture ?
Du côté de la rémunération, les statuts et les contextes professionnels influencent fortement le salaire. L’aide-soignante, exerçant souvent dans la fonction publique hospitalière, bénéficie d’une grille indiciaire claire. Son salaire se fonde sur un système défini, gradué en fonction de l’ancienneté, tandis que des primes spécifiques s’ajoutent éventuellement.
En règle générale, une aide-soignante en début de carrière touche aux alentours de 1 600 € brut par mois. Un montant qui peut évoluer vers 2 000 € au fil des ans, ce qui représente un net légèrement inférieur une fois les cotisations déduites.
L’auxiliaire de puériculture, travaillant en crèche, maternité ou structure spécialisée, voit sa rémunération évoluer en fonction des responsabilités, de l’expérience et du type d’établissement (public, privé, associatif). Selon le lieu d’exercice, les salaires varient entre 1 550 € et 2 100 € brut mensuels.
Par ailleurs, le développement des compétences et les diverses formations contribuent à améliorer sa rémunération, tout au long de sa carrière. Ainsi, si l’aide-soignante profite d’une sécurité liée à un cadre hospitalier défini, l’auxiliaire de puériculture peut ajuster sa trajectoire, en renforçant son expertise en petite enfance.
Évolution de carrière
Si elles justifient d’une expérience professionnelle de 3 ans minimum en milieu hospitalier, l’aide-soignante et l’auxiliaire de puériculture peuvent intégrer un institut de formation en soins infirmiers, afin de préparer le diplôme d'État d'infirmier ou le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants. Ensuite, elles peuvent se présenter au concours de puéricultrice pour suivre la formation et débuter un nouveau travail dans la structure de leur choix.
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