Combien de temps dure le congé de maternité ?

Une femme enceinte a droit à un congé maternité. La durée de ce congé parental est variable. Combien de temps peut durer votre congé maternité ? Comment calculer votre congé de maternité ? Quelles sont les indemnités auxquelles vous avez droit ? Babilou vous donne toutes les réponses.

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Bien comprendre le congé maternité

Pour faire simple, le congé de maternité est une suspension du contrat de travail d’une femme enceinte salariée. Il permet à cette dernière de cesser momentanément son activité professionnelle et de se reposer avant et après la naissance de son ou ses bébés. La durée du congé de maternité est fixée par la loi. Elle comprend un congé prénatal et un congé postnatal.

Les femmes salariées ont droit au congé de maternité, qu’elles soient en CDI ou en CDD. Il en va de même pour les employées à temps partiel ou pratiquant une activité professionnelle saisonnière ou discontinue.

Pendant le congé de maternité, la collaboratrice perçoit une rémunération, mais sous certaines conditions, en plus des indemnisations versées par la Sécurité sociale. Les femmes enceintes au chômage ont également droit à ces dernières.

Combien de temps dure un congé maternité ?

Selon le Code du travail, le congé maternité est obligatoire. La salariée peut cependant renoncer à une partie de son congé ou avancer le début du congé prénatal. Elle peut également décaler son congé postnatal, mais elle doit arrêter de travailler durant au moins 8 semaines, dont 6 postnatales.

La durée du congé maternité dépend du nombre d’enfants déjà à charge, ou bien à naître, et de la situation familiale de la personne assurée. Il faut noter que des dispositions conventionnelles peuvent prévoir une durée de congé plus longue.

Pour un 1er ou un 2nd enfant, la durée totale de votre congé maternité est de 16 semaines. Elle se divise plus précisément en :

6 semaines de congé prénatal ;
Puis 10 semaines de congé postnatal.

S’il s’agit de la naissance d’un troisième enfant (ou plus), vous avez droit à un congé maternité d’une durée de 26 semaines. Cette période se divise en :

8 semaines précédant l’accouchement ;
Puis 18 semaines suivant la naissance du bébé.

Si vous donnez naissance à des jumeaux, vous bénéficiez d’un congé maternité d’une durée de 34 semaines. Il s’agit plus précisément de :

12 semaines avant l’accouchement ;
Puis de 22 semaines après l’accouchement.

Pour la naissance de triplés (ou plus), la durée du congé maternité s’étend à 46 semaines. Il s’agit de :

24 semaines de congé prénatal ;
Puis de 22 semaines de congé postnatal.

Si vous souffrez d’une maladie due à la grossesse ou suite à l’accouchement, vous avez droit à un arrêt de travail pour grossesse ou congé pathologique. Néanmoins, il faut présenter un certificat médical. Dans ce cas, la durée du congé maternité peut respectivement augmenter de 2 semaines avant la date présumée de l’accouchement, et de 4 semaines après.

Dans le cadre d’un accouchement prématuré, le congé prénatal se voit raccourcir, et le congé postnatal rallonger. Dans celui d’un accouchement tardif, la période de congé prénatal est prolongée jusqu’à la date effective de l’accouchement, mais le congé postnatal n’est pas réduit.

Qu’en est-il des indemnités pour les femmes enceintes au chômage ?

Une femme enceinte au chômage peut percevoir des indemnités journalières si :

Elle a perçu une allocation chômage de Pôle emploi au cours des 12 derniers mois ;
Elle a cessé son activité professionnelle depuis 12 mois au moins.

Néanmoins, afin de pouvoir percevoir ses indemnités journalières, il faut présenter à la caisse d’assurance maladie :

Son dernier certificat de travail ;
Ses bulletins de salaire 4 mois avant l’interruption de son activité professionnelle ;
Son avis d’admission à l’allocation chômage ;
Sa dernière attestation de versement de l’allocation chômage.

À retenir : une femme enceinte a droit de bénéficier d’un congé spécial avant et après son accouchement. Néanmoins, la durée du congé de maternité varie en fonction de la situation de la future maman. Aussi, durant son arrêt de travail, cette dernière peut percevoir des indemnités versées par la Sécurité sociale, dont le montant est aussi variable.