Partager
L’année scolaire a commencé ! Vous voilà arrivé dans ce moment plein d’ambiguïté où on oscille entre la nostalgie d’une belle grande tranche de temps passé avec son bébé, et l’enthousiasme presque inavouable (la pression sociale autour du bonheur parental sans nuage étant, comme chacun sait, énorme) d’avoir retrouvé un emploi du temps plus adulte.
Sauf que, bien sûr, ces retrouvailles avec une vie sans couches ni petits pots sont aussi celles avec la réalité de toute vie professionnelle en septembre : un rythme qui repart très fort, des objectifs ambitieux à atteindre pour la fin de l’année, des collègues et supérieurs hiérarchiques qui semblent se refuser à tenir compte de votre parentalité (ah, les réunions posées à 19h !).
Bref, un rythme qui, certes, est stimulant à bien des égards, mais qui conjugué avec les entrées et sorties de crèches, les maladies infantiles inévitables et l’adaptation de votre enfant à sa nouvelle vie, ne vous laisse absolument aucune place pour vous, pour prendre du plaisir, pour vous offrir le luxe de ne rien faire pendant 1 heure et réfléchir à ce qui vous ferait du bien.
Quels conseils peut-on vous donner dans ce contexte, pour mieux concilier vie professionnelle, parentale et temps personnel ?
Insérez, même au chausse-pied, des temps pour vous chaque jour sans écran (du tout)
Cela est très simple mais, le soir, quand votre enfant dort, au lieu de regarder une série, accordez-vous un moment sans écran avec… un livre (et mettez votre téléphone en mode avion).
Un bon livre vous emmène ailleurs, et surtout, vous propulse dans un lieu sans notifications, sans sursollicitation sensorielle, qui vous repose les yeux et l’âme. Si déjà vous faites cela, pensez que vous avez vraiment pris soin de vous (plus, sans doute, que vous ne le pensez) : c’est le premier pas essentiel pour la suite.
Cette recommandation vaut aussi pour les transports en commun : c’est un temps de sas entre votre vie personnelle et votre vie professionnelle, profitez-en non pas pour lire et traiter vos mails ou vos messages Slack, mais plutôt pour continuer ce fameux livre, ou écouter un podcast - il y en a des tas, qui ouvrent toujours des horizons de pensée, présentent des itinéraires de vie, et globalement à ce stade, l’offre est d’une qualité remarquable.
N’ayez pas honte d’être parent au travail
Les entreprises qui ignorent royalement les impératifs incompressibles des parents (aller chercher son enfant, non pas à 20h30 mais à 18h30, devoir jongler entre des réunions en télétravail et votre enfant qui a de la fièvre à la maison...) et même leurs émotions (être tout simplement un peu ému de voir son bébé séparé de soi d’un coup) se ringardisent sévèrement, même s’il y en a encore beaucoup.
Vous pouvez initier un changement en parlant avec le/la RH ou la personne qui s’occupe de la culture d’entreprise, suggérer l’instauration de règles inclusives et saines pour éviter systématiquement les réunions qui commencent avant 9h et terminent après 18h, voir si le télétravail ne pourrait pas se mettre en place de manière pérenne quelques jours par semaine, et même peut-être commencer une négociation (qui sera bénéfique pour plein de gens) pour obtenir un quota de jours “enfant malade”.
Enfin, ne pensez pas que cette identité de parent soit antithétique avec votre identité de professionnel. Réfléchissez à vos objectifs professionnels, valorisez les projets auxquels vous prenez part, demandez vos augmentations, bref, n’ayez pas peur. On peut parfaitement être parent ET être un membre incontournable dans une équipe. Le tout est de ne renier ni l’une, ni l’autre de ces identités.
Cet article vous est proposé par notre partenaire Chance, le bilan de compétences augmenté qui vous accompagne pour choisir une voie qui vous ressemble grâce à un système d’orientation professionnelle accessible à tous, mettant la technologie au service de la psychologie.
