Qui finance les micro-crèches ?
La micro-crèche est un établissement d'accueil du jeune enfant (EAJE) semblable à la crèche à la différence près que la capacité d’accueil est restreinte à 10 enfants au maximum.
Lorsque l’on souhaite ouvrir une micro-crèche, plusieurs aides financières à la création existent. En fonction de son statut juridique, la micro-crèche peut bénéficier d’un financement de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), des collectivités locales, des banques ou même directement des familles.
Projet de micro-crèche : les organismes de financement
Le financement d’une micro-crèche va dépendre principalement du statut juridique choisi. Si la structure d’accueil est gérée par une association ou un établissement public, elle peut être subventionnée par la CAF, le département ou la région. Ces subventions sont versées pendant les trois premières années après l’ouverture de la micro-crèche.
Concernant les micro-crèches gérées par des gestionnaires privés, leur financement provient essentiellement de l’investissement de l’entreprise, de l’apport du créateur de la crèche ou de prêts auprès d’établissements financiers. Si la personne qui ouvre la crèche est demandeur d’emploi, il peut bénéficier de l’aide au retour à l’emploi (ARE) ou de l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise (ARCE).
En savoir plus sur comment ouvrir une micro-crèche
La création d’une micro-crèche : les étapes
Pour décrocher une subvention ou un prêt, il faut remplir certaines conditions, comme avoir un projet viable et rentable. Il est donc important d’établir un business plan pour convaincre les futurs investisseurs.
Le porteur de projet doit établir une étude de marché selon le lieu envisagé. Il doit comprendre et identifier les besoins des familles en termes de solutions de garde dans le secteur choisi. Il est également important de comparer son projet à l’offre existante pour savoir comment se positionner.
Le business plan doit détailler les frais d’investissement pour le local, les éventuels travaux de mises aux normes, le personnel, le mobilier, les fournitures et les dépenses de fonctionnement. Pour déterminer si son projet est rentable, le créateur de la micro-crèche doit estimer les bénéfices en fonction du coût de la place en crèche restant à la charge des parents. Le bilan financier doit s’établir sur 3 ans, en incluant l’évolution des dépenses et des rentrées d’argent.
Dans un second temps, le porteur de projet doit établir une stratégie de communication et une stratégie commerciale. Il faut notamment mettre en œuvre un plan d’action pour faire connaître la crèche auprès des parents et mettre en avant son offre pédagogique.
En choisissant la micro-crèche comme mode de garde, les parents peuvent bénéficier d’une aide auprès de la CAF intitulée Complément de libre choix du mode de garde (CMG).