L'alimentation durant l'allaitement : conseils à suivre et choses à éviter
Allaitement et alimentation sont deux choses interdépendantes. Les saveurs des aliments et leurs apports nutritionnels influent sur la qualité du lait maternel. De ce fait, une mère doit faire attention à ce qu’elle mange afin de veiller au bon développement et au bien-être de son enfant.
Quelles sont les habitudes à avoir durant l’allaitement ?
L’allaitement est une période cruciale qui garantit en partie le bon développement d’un nouveau-né, en particulier durant les premiers mois qui suivent l’accouchement. Pour veiller à la santé du bébé, il est donc essentiel que la mère sache bien se nourrir elle-même. Pour cela, plusieurs points sont à suivre.
Manger à sa faim
Durant la grossesse, une maman doit combler en même temps ses besoins nutritionnels et ceux de son bébé. De ce fait, il est nécessaire d’augmenter la consommation de nourriture pour éviter une perte de poids.
Selon des études sur le sujet, une femme qui allaite brûle 300 à 1000 calories supplémentaires par jour. Pour nourrir convenablement votre enfant, vous devez ainsi manger plus que d’habitude. Il est donc souvent recommandé d’être à l’écoute des signaux émis par le corps, c’est-à-dire de manger et boire dès que la faim ou le manque d’eau se font sentir.
Bien entendu, ce type de conseil ne se substitue pas aux recommandations du corps médical.
Diversifier son alimentation
Comme pour l’alimentation pour femme enceinte, manger de nombreuses variétés d’aliments est indispensable pour subvenir aux besoins nutritionnels de votre enfant. Ainsi, manger des fruits et des légumes est particulièrement conseillé pour une femme qui est en période d’allaitement. Les aliments qu’il faut manger :
- les pommes de terre ;
- les pâtes ;
- la semoule ;
- le poulet ;
- les œufs ;
- les légumineuses ;
- les lentilles ;
- les poissons ;
- la viande maigre ;
- les fruits à coque ;
- les graines ;
- les avocats ;
- et les aliments riches en calcium et en fer.
La diversification est bénéfique pour la production de lait maternel. Dans ce sens, la consommation de certaines plantes peut également favoriser la lactation :
- le fenouil (à consommer en tisane) ;
- les amandes ;
- les noix de cajou ;
- le malt d’orge ;
- la levure de bière ;
- le cumin ;
- le chardon-marie ;
- les dattes ;
- l’ail…
En outre, l’intégration de produits laitiers dans l’alimentation quotidienne est aussi recommandée, surtout pour l’apport en calcium. Parmi les options, il y a par exemple :
- le lait ;
- le lait végétal enrichi (soja, amande, avoine, etc.) ;
- les yaourts ;
- les fromages ;
- les yaourts de soja ou de coco enrichis…
Prendre des suppléments nutritionnels
De temps en temps, vous pouvez prendre des suppléments de vitamines et minéraux durant l’allaitement. Ici, il est important de consulter votre pédiatre ou votre médecin afin d’obtenir les bonnes prescriptions. C’est surtout nécessaire pour les femmes qui suivent un régime alimentaire car les problèmes de carences concernant certains nutriments doivent être traités par la consommation de suppléments nutritifs.
Quelles sont les recommandations à suivre durant la période d’allaitement ?
Les aliments modifient la qualité du lait maternel. Un régime alimentaire varié se reflète donc sur sa qualité. En effet, il arrive que votre bébé supporte mal ce changement de goût et de composition. C’est fréquent lors des premiers mois de l’enfant. De ce fait, faire attention à l’alimentation est indispensable au bien-être de ce dernier.
Les aliments qu’il faut réduire durant la période d’allaitement :
- le thon (frais ou congelé) ;
- le requin ;
- l’espadon ;
- l’escolier ;
- le marlin ;
- l’hoplostète orange ;
- l’achigan ;
- le brochet ;
- le doré ;
- le maskinongé ;
- la truite grise ;
- le caviar ;
- et le foie de poisson.
Les choses à éviter directement :
- les boissons énergisantes ;
- la consommation d’alcool ;
- la consommation de cannabis ;
- et l’excès de boissons gazeuses, de thé, de café ainsi que de chocolat chaud.
En résumé, le mot d’ordre est d’avoir une alimentation saine, équilibrée et adaptée aux besoins du corps et de l’enfant. Un avis médical est aussi important, car les conseils généraux ne sont pas forcément adaptés à vos propres besoins et ceux de votre bébé.
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